[Enquête] 7 octobre : le rôle opaque du député Thomas Portes et de l’UJFP – Annexe

Détail des Projets UJFP/AFPS à Khuza’a 

La totalité des projets prétendument humanitaires menées par l’AFPS, l’UJFP et Humani’Terre/CBSP se répartissent en deux catégories :

  • Des projets à vocation agricole, systématiquement menés au plus près du mur de  protection d’Israël, dont l’AFPS divulgue le plus souvent les budgets (assez faibles  d’ailleurs), et dont les partenaires sont principalement des organisations liées au  groupe terroriste FPLP.
  • Des projets destinés principalement aux enfants (donc plus attractifs pour lever des  fonds, et faciles à médiatiser), se situant bizarrement dans les mêmes localités que  les projets agricoles (les enfants sont pourtant beaucoup plus nombreux et livrés à  eux-mêmes dans les camps de réfugiés), mais pour lesquels l’AFPS ne divulgue pratiquement jamais de budget.

Tout ceci laisse à penser à un stratagème visant à dissimuler l’importance des  financements destinés à des opérations camouflées par les projets agricoles, en levant les  fonds qui y sont destinés au titre de l’aide à l’enfance. L’identité de lieu facilitant le passage des uns aux autres.

PROJET – Solidarité avec les paysans de Khuza’a et d’Abasan

Ce projet, s’étendant de 2016 à 2019 (mais en réalité encore actif en 2023) a consisté en  une série de constructions (d’abord un château d’eau de 17 mètres, puis un réseau  d’adduction d’eau et d’irrigation, une « maison des paysans », l’installation de panneaux  solaires, et enfin une pépinière) visant officiellement à développer les productions  agricoles des paysans des villages de Khuza’a, Abasan et Al-Fakhari. Dans leurs différentes  présentations, l’UJFP et l’AFPS insistent sur le fait qu’il s’agissait de rendre à la culture en  priorité les terres les plus proches du mur de protection d’Israël.

Les partenaires français en ont été :

  • l’UJFP, Présidée par Pierre Stambul, Sarah Katz et Michèle Sibony (vice-présidente) ● Humani’Terre,
  • Solidaires, dirigée par Julie Ferrua et Murielle Guilbert (co-déléguées générales de l’Union) ● le Comité Pierre Llucia Aubagne AFPS, représenté par Sabine Gherrak 
  • l’AFPS Albertville, représenté par Anne Marie Colombier 
  • l’AFPS Clermont-Ferrand, présidée par Yves Chilliard 
  • l’AFPS Nîmes, présidée par Nicole Ziani et Janie Arneguy 
  • le Comité 56 AFPS, représenté par Maryse Spadavecchia 
  • Palestine 13 AFPS, présidée par Elisabeth Heller 
  • l’AFPS Paris 14-6, présidée par Laurent de Wangen 
  • AURDIP (Association des Universitaires pour le Respect du Droit  International en Palestine), présidée par Ivar Ekeland 
  • le collectif Martigues, présidé par Thierry Louchon (en 2018)
  • le comité judéo-arabe de Strasbourg,
  • le collectif Palestine de Carhaix, présidé par Marc Thomas (dès 2020)
  • Sud Education 17,
  • le collectif 69 de soutien au peuple palestinien,
  • les Associations de Montbrison et de Besançon

S’y ajoutent des partenaires historiques, l’International Solidarity Movement et Unadikum (au sein  desquelles militent de longue date respectivement Sarah Katz et Brigittte Challande). Le projet a été financé par l’UJFP, Humani’Terre, le Comité Pierre Llucia Aubagne AFPS, Solidaires,  AFPS Albertville, AFPS Clermont-Ferrand, AFPS Nîmes, une association suisse et la collecte de dons.

Les partenaires palestiniens ont été :

  • la municipalité de Khuza’a, représentée par son maire, Shehdeh Abu Rook • le mokhtar (chef traditionnel) Abu Taïma (Abu Jamal), chef à Khuza’a d’un clan dont les  membres ont participé aux attaques contre Israël du 7 octobre, dont Abu Taïma est venu  rendre compte au Caire le 9 octobre aux membres de la mission envoyée par l’UJFP et La  France Insoumise.
  • L’Association locale des paysans (RAAD)
  • PARC Gaza, une organisation classée par l’USAID américaine comme le “bras agricole” de l’organisation terroriste PFLP.
  • Le gouverneur de Khan Younès, Ahmad Achibi,
  • Le directeur du département de l’agriculture à Khan Younès, Kamal Abou Chamala

Enfin, une organisation locale de paysans (la Khuzaa Permaculture Center Association, où est apparu Osama Qudayh, coordinateur des projets du Ma’an Development Center, dépendant du FPLP à travers  le PARC) a forcément eu un rôle dans le projet, mais indéterminé à ce stade.

Solidarité avec les paysans de Khuza’a et d’Abasan – Association France Palestine Solidarité

Solidarité avec les paysans de Khuza’a et d’Abasan

Intitulé du projet : Solidarité avec les paysans de Khuza’a et d’Abasan
Localisation : Khuza’a et Abasan sont deux villages jumeaux, au sud-est de la bande de Gaza (gouvernorat de  Khan Younis), dont les champs s’étendent sur les terres fertiles entre les villages et la barrière de séparation.
Phase 1 : Construction d’un château d’eau à Khuza’a – projet terminé
Descriptif : Participation au financement de la construction d’un château d’eau, coordonné par l’UJFP, pour  préserver les ressources en eau des agriculteurs et des habitants de Khuza’a.

 

Bénéficiaires : les agriculteurs et les habitants de Khuza’a.
Partenaire palestinien : ville de Khuza’a.
Partenaires français : UJFP, Solidaires, AFPS Albertville, AFPS Clermont-Ferrand, AFPS Nîmes, Associations de  Montbrison et de Besançon.
Déroulement et phases du projet : 2016 

Cette action a débuté en 2016 et s’est terminée la même année avec l’inauguration du château d’eau le 22  décembre 2016.

Financement : UJFP, Solidaires, AFPS Albertville, AFPS Clermont-Ferrand, AFPS Nîmes, une association suisse et  collecte de dons.

 

Phase 2 : Réseau d’adduction d’eau de Khuza’a à Al-Fakhari (municipalité d’Abasan près de la « barrière de  sécurité ») – projet terminé
Descriptif : Adduction de l’eau sur les terres agricoles jouxtant la « barrière de sécurité » pour tripler le nombre  d’exploitations agricoles reliées au château d’eau de Khuza’a.

A sa mise en service en 2016, il desservait 35 exploitations agricoles, représentant 30 hectares de terres  permettant de faire vivre 350 personnes.

Les exploitations situées à la limite de ces terres demandent leur raccordement. En réalisant un système  d’adduction d’une longueur de 3 300 mètres entre le château d’eau et la « barrière de sécurité », il est possible  d’irriguer quelques 60 hectares supplémentaires, et raccorder ainsi une centaine de familles supplémentaires. Ce projet peut profiter de conduites installées il y a quelques années, non-finalisées, et qu’il suffit de réhabiliter.

Bénéficiaires : agriculteurs paysans et habitants situés près de la « barrière de sécurité », à savoir près de 800  personnes.
Partenaires palestiniens : les villages de Al-Fakhari et Khuza’a.
Partenaires français : UJFP, Comité Pierre Llucia Aubagne AFPS, plusieurs autres associations et de nombreux  particuliers.

 

Déroulement et phases du projet : 2017-2018 

– Chiffrage réalisé à la demande des agriculteurs en 2017

– Lancement d’une souscription en France début 2018 par l’UJFP

– Réalisation des travaux de 4 000 mètres de canalisations

– Inauguration des travaux le 12 mai 2018

Les sommes d’argent récoltées en plus ont été utilisées à rétribuer ceux qui ont travaillé bénévolement pour  que le chantier puisse être achevé avant l’été.

De plus, et c’est un élément très important, pour que le raccordement au réseau d’irrigation soit effectivement  utilisable par les agriculteurs les plus pauvres, il faut maintenir le prix du m³ d’eau d’irrigation sous 1 shekel. Une  dotation mensuelle de 200€ permettant de maintenir ce prix à 0,8 shekels est assurée depuis mai 2018. Les projets suivants (phase 3 et phase 4) assurent la pérennisation de cette dotation.

Financement : UJFP, Comité Pierre Llucia Aubagne AFPS, plusieurs autres associations et collecte de fonds.
Phase 3 : Financement de la « Maison des paysans » – projet terminé
Descriptif : Construction d’une « Maison des paysans », permettant l’auto-organisation des producteurs agricoles. Après les succès de la phase 1 (un château d’eau pour Khuza’a, 2016) et de la phase 2 (extension du réseau  d’eau, 2018), la maison des paysans est la 3e phase d’un projet coordonné par l’UJFP, répondant à la demande  politique des paysans : vivre de leur production, nourrir la population, refuser toute allégeance.
Bénéficiaires : les agriculteurs et les habitants de Khuza’a (15 000 habitants) et d’Abassan (19 000 habitants).
Partenaires palestiniens : la municipalité de Khuza’a, mokhtar Abu Jamal (chef traditionnel) et l’Association  locale des paysans (RAAD).

 

Partenaires français : UJFP, Solidaires, AFPS Albertville, AFPS Clermont-Ferrand, AFPS Nîmes, Comité 56 AFPS,  Associations Palestine de Montbrison et de Besançon et Famille de Cœur (Mantes la Jolie).
Déroulement et phases du projet : 2019 

Cette phase 3 a débuté en mars 2019 et l’inauguration de la Maison des paysans a eu lieu en mai 2019. La souscription a continué pour le soutien au prix de l’eau et pour préparer une phase 4, la construction d’une  « pépinière » affranchissant les paysans du marché monopolistique des semences.

Financement : UJFP, Solidaires, AFPS Albertville, AFPS Clermont-Ferrand, AFPS Nîmes, Comité 56 AFPS,  Associations Palestine de Montbrison et de Besançon et Famille de Cœur (Mantes la Jolie) et collecte de dons.

 

Phase 4 : Les graines de l’avenir, une pépinière pour les paysans de Khuza’a et Abasan
Descriptif : Construction d’une pépinière, permettant l’auto-organisation des producteurs agricoles et une  meilleure défense collective contre les lobbys semenciers.

La phase 4 est la poursuite d’un projet coordonné par l’UJFP, répondant à la demande politique des paysans :  vivre de leur production, nourrir la population, refuser toute allégeance.

Bénéficiaires : les agriculteurs et les habitants de Khuza’a (15 000 habitants) et d’Abassan (19 000 habitants).
Partenaire(s) palestinien(s) : la municipalité de Khuza’a et mokhtar Abu Jamal (chef traditionnel).
Partenaires français : UJFP, Humani’Terre, Solidaires, AFPS Albertville, AFPS Clermont Ferrand, AFPS Nîmes, Comité 56 AFPS, Palestine 13 AFPS, AFPS Paris 14-6, Aurdip, le collectif Martigues, le comité judéo-arabe

 

de Strasbourg, le collectif Palestine de Carhaix, Sud Education 17 et le collectif 69 de soutien au peuple  palestinien.
 Déroulement et phases du projet : octobre 2019 – 2020 

• Créer l’infrastructure : un investissement important

• Dégager les moyens de fonctionnement, en temps de travail et en intrants

• Élaborer des solutions au piège de l’endettement systématique.

Inaugurée le 15 juillet 2020, la pépinière solidaire de Khuza’a connaît un grand succès. Elle a livré ses premiers  plants le 16 août 2020.

La pépinière solidaire continue en cette année 2021 à se développer de manière très importante.

 

Financement : Contributions en partenariat des deux associations Humani’Terre et UJFP et collecte de dons sur la plateforme HelloAsso.
Contact :

AFPS Clermont-Ferrandafps.pdd@gmail.com 

– UJFP