Ci-dessous des extraits du site officiel du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza. On peut y voir aussi des vidéos atroces. Si les Gazaouis adhèrent à cette idéologie terroriste, ils méritent leur sort. S’ils n’y adhèrent pas, ils méritent qu’on les libère.
With your support, we’ve already raised millions !
First we take over the Zionists. Then the world !
Le Hamas a déclenché la guerre avec Israël, l’a perdue mais, en refusant de rendre les armes et en multipliant les morts gazaouis pour se placer en position de victime, il a suscité l’empathie en Occident et gagné la guerre des idées. Les opinions publiques occidentales, aveuglées par leurs bons sentiments, crédules devant les informations diffusées par le Hamas, se sont retournées, et les responsables politiques des démocraties occidentales se sont “dégonflés” par peur de l’importation de ce conflit sur leurs territoires, qu’ils n’ont d’ailleurs pas pu empêcher complètement.
Après avoir mené en Syrie une guerre contre Daesh pour empêcher la création d’un État terroriste et tenter de faire tomber le régime syrien d’Hassad (300 000 morts civils), l’Europe a laissé Israël combattre seul le terrorisme du Hamas, et l’empêche maintenant d’obtenir une victoire décisive qui aurait peut-être permis de mettre fin à un conflit datant de plus de cent ans. Le rôle qu’aurait pu alors tenir l’Union européenne aurait été d’aider les Palestiniens à trouver un autre régime politique et de participer à la reconstruction du pays. Le maintien du Hamas au pouvoir ne peut que perpétuer le conflit.
La naïveté des responsables politiques européens est surprenante : ils croient que les États respectent le droit international, ne trichent pas, ne mentent pas, et que l’ONU est un organisme politiquement neutre, que ses décisions sont fondées sur un intérêt général dont on se demande bien ce qu’il peut être. Ils font la guerre à petits pas, en donnant au fur et à mesure à l’Ukraine les moyens minimaux de se défendre contre la Russie, en respectant scrupuleusement en Afrique le droit européen de la guerre face à des terroristes qui n’en ont cure. En Ukraine, le résultat sera l’inverse de celui qu’ils espèrent : la guerre va perdurer jusqu’à sa défaite, après quelques centaines de milliers de morts, et en Afrique, l’armée française, qui n’a jamais réussi à éradiquer le terrorisme en Afrique sahélienne, a laissé la place aux milices russes qui n’ont évidemment pas les mêmes scrupules.
Traduire Poutine, Netanyahou et son ministre de la défense, et trois responsables du Hamas devant le cour pénale internationale que ne reconnaissent ni les États-Unis, ni la Russie, ni la Chine, ni Israël, alors que l’Europe s’est complètement déchargée de sa sécurité auprès des États-Unis, est un aveu d’impuissance. L’Europe n’a pas d’armée, mais elle a la justice ! Si la force brutale n’a pas besoin de la justice, la justice n’est rien sans la force. Bush Junior, qui a déclenché la guerre d’Irak en 2003 (180 000 morts civils) en mentant effrontément, le président chinois Xi Jinping, qui enferme les Ouïghours dans des camps de concentration, n’ont jamais été poursuivis. La CPI est aussi crédible dans ses jugements que l’ONU est efficace pour faire cesser ce conflit. La naïveté des populations est insondable.
La réaction de certains étudiants à ce drame épouvantable montre des lacunes historiques et culturelles bien inquiétantes. Combien sont-ils à avoir consulté le site du Hamas ? Sur celui de Sciences Po, on trouve une définition précise du terrorisme : s’ils l’avaient lue, ils ne contesteraient pas la nature terroriste des massacres du 7 octobre 2023 ! Les enfants qui ont violé une petite fille juive, eux, la connaissaient. Leurs parents les ont bien éduqués… En France.
Avec ce genre de scrupules, l’Allemagne nazie n’aurait jamais été vaincue.
« […] Lorsque tous les autres moyens ont échoué […] la libération du monde de la dominance militaire ne peut se faire, dans des cas extrêmes, qu’en combattant […] A la place de “si vis pacem para bellum”, un autre principe semblable […] peut devenir nécessaire : “si vis pacem, face bellum.” » Richard Grelling (trad. Alexander Gray), The Crime, New York, George H. Doran Company, 1918, p. 208.
1 commentaire
L’Europe est tellement naïve.. ç’en est désespérant!