Les Mahorais sont bien à plaindre, mais ils votent quand même massivement pour le RN et méprisent leurs frères des Comores.
Boualem Sansal est bien malheureux, mais il est quand même un peu islamophobe.
Les flics lynchés à Nice sont bien amochés, mais ce sont quand même des flics.
Le pauvre Thomas Perotto est bien mort, mais c’était quand même sûrement un petit Blanc rural et raciste.
Marlon Brando était bien un grand acteur, mais c’était quand même un pauvre type débauché et un salopard vicieux.
Picasso était bien un grand peintre, mais c’était quand même un père indigne et le bourreau de ses femmes.
Colette était bien une femme extraordinaire, mais c’était quand même une répugnante et amorale dévergondée provinciale qui baisait tout le temps, même avec son beau-fils, et méprisait l’héroïsme des suffragettes.
Simone Weil était bien l’équivalent d’une sainte, mais c’était quand même une indigne complice involontaire d’Auschwitz.
Jean-Jacques était bien un génie, mais il a quand même abandonné les enfants de son couple à l’Assistance publique et gravement diffamé les Lumières.
Etc, etc.
La définition du pharisien ?
Je propose celle-ci, qui n’obtiendra peut-être pas l’aval de l’Académie mais me semble assez juste : est pharisien celui qui relativise ou justifie sans le dire l’usage du Mal, véniel ou radical, contre des êtres qui lui sont supérieurs et dont il tente, à tort ou à raison, d’entacher la réputation morale.
Comme je ne veux me fâcher avec personne, je m’arrête là.
1 commentaire
Les Philistins sont à l’origine du mot palestine, quand aux pharisiens c’est compliqué … depuis longtemps