Chez un homme comme Bayrou, disciple veule et perverti des doctrines démocrates-chrétiennes de Jacques Maritain et du Sillon, à peu près tout est méprisable ou dérisoire, sauf une chose : ses mœurs de chef de clan féodal et, comme chez Mitterrand (qui d’ailleurs l’appréciait beaucoup), ses accès de cynisme absolu, d’autant plus dévastateurs qu’il se croit réellement élu par le Destin – ou, dit-on depuis longtemps, par la Sainte Vierge Marie en personne (elle lui aurait promis dans sa jeunesse un glorieux destin national au cours de je ne sais plus quel pèlerinage).
La façon dont il vient d’humilier publiquement Emmanuel Macron est encore plus cruelle et irrémédiable que le coup de poignard dans le dos de Gabriel Attal lors de l’entre-deux tours des législatives ou la manière dont Trump lui a manifesté son mépris (à lui et à Zelensky) au retour des cérémonies de Notre-Dame.
J’espère bien qu’il ne restera pas plus de trois ou quatre mois à Matignon, d’autant plus qu’on connait très bien le noir dessein qu’il trame depuis longtemps à l’encontre des institutions de la Ve République.
Mais au moins pour ce moment, qui octroie le coup de grâce définitif à l’homme funeste dont il a permis l’élection, qu’il soit chaleureusement et sincèrement remercié.
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Depuis longtemps il manque de Pau