JO 2024 : pourquoi la cérémonie d’ouverture divise

Le droitard n’est pas toujours si puritain et la Cène revisitée n’est pas choquante. C’est même une fierté française que le blasphème ou la libération sexuelle. Là où ça coince dans ces cérémonies, c’est quand les codes visuels « woke » comme disent les vieux, donnent l’impression d’assister au spectacle d’un pays annexe de Londres.

Si on supprime Marie-Antoinette, les stickers so chic et Lady Gaga, on obtient une imagerie beaucoup plus californienne que française. Et si il y a un moment où le peuple a le droit de s’astiquer sur ses hauts faits, c’est bien dans ce genre de cérémonie. On est pas les US et la France n’est pas en reste en matière d’histoire et de libertés.

Le blasphème est français mais ces éléments là sont wokes. Bardot seins nus (pas aujourd’hui) assise à table n’aurait choqué presque personne. L’intérêt de la chose lors d’une cérémonie mondiale se discute. Est-ce qu’on souhaite renvoyer une certaine image de la France ou simplement contenter tous les peuples ? Wokistes et musulmans ne faisant pas bon ménage, le Maroc et l’Algérie ont diffusé notre cérémonie dans une version censurée.

Il est certain en tout cas, qu’il y avait beaucoup plus rebelle à faire et dans un registre où le chaland de droite ne se serait pas senti comme le dernier des cathos tradis. Parce qu’avec cette Cène, Thomas Jolly ne s’attaque pas à la religion comme qu’opium du peuple mais bien au catholicisme et indirectement aux Français qui ne ressemblent pas à ses personnages wokes.

Quant à la chanson de John Lennon sur les frontières, elle apparaît complètement hors propos pour des Jeux Olympiques…