« Tremblez. Ce n’est que le début ». Après avoir été écartée de la vice-présidence de la commission des droits de l’Homme du Parlement européen le 23 juillet dernier, la primo-eurodéputée LFI Rima Hassan a littéralement déterré la hache de guerre contre celui qui a fait barrage à son élection, l’eurodéputé PPE François-Xavier Bellamy.

Après l’intimidation, l’inversion accusatoire 

En réponse à ces menaces, d’une violence jusqu’ici inédite de la part d’une élue, le député de droite a chargé l’avocat Thierry de Montbrial de déposer une plainte pour menace de mort et provocation à la commission d’un crime contre un élu.

L’annonce de cette plainte a eu lieu jeudi 25 juillet. Le jour même, l’eurodéputée « franco-palestinienne » (cf. sa présentation sur X/Twitter) dégainait un contre-feu : deux plaintes pour diffamation et dénonciation calomnieuse.

« C’est avec sidération que Madame Rima Hassan a pris connaissance de l’annonce du dépôt d’une plainte par Monsieur François-Xavier Bellamy à son encontre »

Manifestement, le choc psychologique de Rima Hassan a été de courte durée. Loin de la paralyser, son traumatisme émotionnel l’a poussé à réagir sur le champ et à choisir l’avocat idéal pour plaider sa cause perdue : maître Vincent Brengarth, avocat au barreau de Paris, auteur de « Revendiquons le droit à la désobéissance »  et de « Violences policières. Le devoir de réagir ».

Fait notable : maître Brengarth est avocat associé dans le cabinet Bourdon & associés, dirigé par William Bourdon, ténor des droits de l’Homme dont la droiture des engagements en Afrique à travers l »ONG Sherpa a été sévèrement remise en question par le journaliste Pierre Péan. En 2023, ce père-la-vertu reconnaissait avoir perçu 20 000 euros en liquide de la part de deux lobbystes au service de la monarchie Qatarie, soupçonnés d’ingérence étrangère en France et mis en examen pour corruption et trafic d’influence au moment où maître Bourdon admettait avoir réalisé « un travail colossal » à leur service.