PODCAST – 7 octobre : Des ONG françaises et un député LFI trempent dans le massacre – Dr. Fundji Benedict reçoit l’équipe Nova Project.
Une enquête de l’équipe Nova Project – Sasha, OsintYB et David Floki – pour Contre-Poison.
Au terme d’une enquête tentaculaire menée de « Gaza à Paris », nous sommes en mesure de démontrer l’implication d’une association pro-palestinienne française, l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix), dans la préparation de l’attaque terroriste du 7 octobre, perpétrée par le Hamas contre Israël. Nos informations mettent aussi en lumière le rôle opaque d’un député LFI, Thomas Portes, qui, quelques jours seulement avant l’attaque, accompagnait un petit groupe d’émissaires de l’UJFP jusqu’au Caire. Bien que le député ait quitté l’Égypte juste avant le début de l’offensive du Hamas, le reste du groupe est resté sur place, assurant vraisemblablement le suivi et la coordination de brigades terroristes ainsi que le relais de leur propagande jusqu’en France (notamment via des blogs), s’instituant de facto comme une véritable « cellule d’appui » opérationnelle.
Cela fait plusieurs décennies que des associations humanitaires servent de paravents au développement d’activités terroristes en Palestine en leur apportant un soutien financier ou opérationnel, comme en œuvrant à l’expansion de réseaux de tunnels à Gaza, à l’achat d’armes de contrebande, ou au paiement des combattants… Les exemples d’ONG inscrites sur les listes noires internationales pour leurs activités de financement du terrorisme palestinien ne manquent pas.
Aussi, nos institutions françaises et européennes subventionnent certaines Organisations de la Société Civile (OSC) et associations dites « humanitaires » pourtant impliquées dans des projets djihadistes à Gaza et en Cisjordanie.
Pour réaliser cette enquête axée sur le pogrom du 7 octobre, nous nous sommes concentrés sur l’attaque du kibboutz de Nir Oz, menée essentiellement par des terroristes et de nombreux civils issus de la ville gazaouie de Khuza’a. C’est dans cette même ville que l’UJFP a mené et financé un immense projet agricole en surface, mais dissimulant un important réseau d’infrastructures en sous-sol. Sous-sol qui a été emprunté afin de créer des brèches dans la barrière de protection israélienne, permettant ainsi aux assaillants de mener leur attaque sanglante sur Nir Oz et d’y capturer des otages. Ce schéma a été reproduit partout dans la bande de Gaza et se duplique depuis peu en Cisjordanie.
En France, ces associations sont en lien direct avec des réseaux islamistes, au sommet desquels on retrouve le collectif Urgence Palestine. En diffusant leurs messages lors de réunions publiques et manifestations, dans les écoles comme à Sciences-Po ou lors des AMFIS des partis politiques LFI et EELV, leurs leaders se font les porte-voix des terroristes palestiniens.
En France, l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
L’UJFP, qui porte bien mal son nom tant les discours virulents de ses membres se résument à une critique systématique, leur activisme visant au boycott et aux sanctions à l’égard de l’Etat d’Israël, est une association classée à l’extrême-gauche qui se déclare antisioniste, mais flirte dangereusement avec l’antisémitisme. Sous-couvert d’activités humanitaires, elle financerait en réalité le terrorisme en Palestine, tout en œuvrant en France à la progression d’une idéologie islamiste des plus radicales. Les membres historiques de l’UJFP ne cachant pas leur affiliation au FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine), mouvement déjà considéré comme terroriste par les Etats-Unis, l’Union Européenne, Israël… Et légitime l’attaque du 7 octobre en déclarant qu’« un peuple a le droit de résister, y compris par la lutte armée », pour renvoyer l’entière responsabilité sur Israël.
Leurs principaux membres sont :
Pierre Stambul et Michèle Sibony, co-présidents ; Brigitte Challande, activiste pro-palestinienne et militante de l’UJFP et du BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions –contre Israël), intervenant régulièrement sur le site Altermidi, elle s’était déjà rendue à Gaza en avril 2014 avec l’association espagnole Unadikum, organisatrice de « Flottilles de la liberté » ; Sarah Katz, militante de l’UJFP et de l’International Solidarity Movement (ISM) ayant vécu à Gaza pendant deux ans, entre 2011 et 2014, et arrêtée en 2018 alors qu’elle se trouvait sur la « Flottille de la liberté », arraisonnée par la marine israélienne et Régine Fiorani, militante de l’UJFP, du collectif Marseille Gaza Palestine (MagPal), et membre du collectif Palestine en résistance.
A Gaza, l’association HUMANI’TERRE
L’association Humani’Terre est une structure palestinienne en charge de développer des projets agricoles et humanitaires au sein de la bande de Gaza ayant, pour principal partenaire, l’UJFP. Anciennement dénommée CBSP (Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens), l’organisation est, depuis 2003, classée comme ‘’financier du Hamas’’ par le Trésor américain. En France, elle est visée par une enquête PNAT/DGSI pour soupçons d’activités en lien avec le terrorisme et blanchiment d’argent depuis novembre 2023.
Ses membres influents sont : Abu Amir Mutasen Eleiwa, correspondant officiel de l’UJFP à Gaza pour la coordination de projets agricoles et la réception des fonds collectés en France. Haut responsable de l’association Humani’Terre, il est proche de Mariam Abu Daqqa, l’une des dirigeantes du FPLP. Après son expulsion de France en novembre 2023, Abu Daqqa regagna l’Egypte où elle retrouva Abu Amir, encore présent au Caire. Ce dernier est lui-même un membre à part entière du FPLP ainsi qu’une figure influente et respectée des Autorités du Hamas et du Jihad Islamique. Depuis 2013, le FPLP s’est rapproché du Hamas, également classé organisation terroriste par l’Union Européenne, les États-Unis et Israël. Plusieurs de ses miliciens ont d’ailleurs été soupçonnés d’avoir participé au pogrom du 7 octobre, ainsi qu’à la capture d’otages. Nazih Al-Banna, actuel Directeur de Bureau de la Fondation Humani’Terre, est un cadre du Hamas et occupe aussi la fonction d’adjoint au Maire de la ville de Burej, à Gaza. Il est l’ancien responsable de l’ex-CBSP.
Les personnalités politiques dont le degré d’implication dans la planification du pogrom est indéterminée à ce jour : Thomas Portes, député français du groupe La France Insoumise et l’un des plus fervents opposants à Israël. Certaines de ses prises de positions controversées ont fait l’objet d’un signalement par le Procureur de la République au titre de l’article 40 ; ainsi que le mokhtar Abu Taima (aussi appelé Abu Jamal). Représentant le pouvoir “clanique”, il est l’un des interlocuteurs privilégiés de l’UJFP dans la ville gazaouie de Khuza’a, en lien avec les autorités du Hamas, du Jihad Islamique et du FPLP.
Un troublant voyage pour Gaza quelques jours seulement avant l’attaque sur Israël
Grâce à des recherches documentaires sourcées, nous avons pu mettre en évidence la coopération, directe et indirecte, entre des organisations humanitaires françaises, en particulier l’UJFP, et les factions terroristes palestiniennes (notamment le FPLP et le Hamas).
Il s’agissait de documenter le contexte dans lequel, une semaine avant le pogrom du 7 octobre commis en Israël, une « mission » de six personnes, montée à l’initiative de l’UJFP et accompagnée par le député Thomas Portes, s’est installée au Caire.
Etaient présents : Pierre Stambul, Sarah Katz, Brigitte Challande, Regine Fiorani, Aziza Nouioua (suppléante de Thomas Portes à l’Assemblée Nationale, membre de LFI), Ratiba Saï (militante LFI de Marseille, qui, sous divers pseudonymes, relaie sur Internet la propagande des organisations terroristes Hamas et FPLP), ainsi que Thomas Portes lui-même.
Officiellement, cette mission d’une durée de 10 jours, dont le détail du déroulement est relaté au jour le jour par Brigitte Challande sur Altermidi, avait effectivement pour but de se rendre à Gaza pour rencontrer Abu Amir Mutasen Eleiwa, le responsable des projets agricoles et humanitaires essentiellement financés et soutenus par l’UJFP.
Au début du mois d’octobre 2023, l’équipe UJFP/Thomas Portes avait obtenu, non sans mal, des autorisations d’accès à Gaza via l’Égypte, bien que l’ultime entrée sur le territoire gazaoui ne leur soit absolument pas garantie à cette époque. Le petit groupe se retrouva finalement bloqué au Caire. Peut-être avait-il imaginé, en vain, que la présence d’un député français faciliterait l’obtention de l’accord pour traverser le point de passage de Rafah et entrer à Gaza ?
Chronologie de la mission
Cette mission, initialement planifiée du 1er au 10 octobre 2023, ne s’est pas déroulée comme prévu. Bloquée au Caire, la cellule a finalement reçu Abu Amir Mutasen Eleiwa (lié au Hamas et au FPLP) le 5 octobre 2023. Suite à cette rencontre, on découvrira que Thomas Portes et son assistante parlementaire quittèrent l’Égypte le soir même, écourtant ainsi de moitié la durée de leur séjour. A contrario, les 5 membres restants de la cellule UJFP ont, quant à eux, prolongé leur mission sur place, rencontrant, juste après l’attentat du 7 octobre, d’autres émissaires terroristes…
30 septembre – 1er octobre 2023 : la cellule UJFP et Thomas Portes arrivent au Caire, espérant entrer à Gaza.
5 octobre 2023 : rencontre avec Abu Amir Eleiwa en Égypte (Humani’Terre/correspondant UJFP à Gaza). La cellule UJFP accompagnée de Thomas Portes reçoit Abu Amir au Caire, actant leur interdiction d’accéder au territoire palestinien. Le soir même, Thomas Portes et son assistante parlementaire quittent prématurément Le Caire pour s’envoler vers la Turquie, où ils participeront à une manifestation à Istanbul.
7 octobre 2023 : attentat contre Israël. La cellule, réduite aux 5 membres de l’UJFP, suit l’attaque heure par heure, en compagnie d’Abu Amir Eleiwa.
9 octobre 2023 : la cellule UJFP et Abu Amir Eleiwa, reçoivent au Caire un chef de clan influent de la ville de Khuza’a (Gaza), le mokhtar Abu Taima, qui leur fera un compte-rendu précis du déroulé de l’attaque et de la situation sur le terrain.
Les jours suivants, les 5 membres de l’UJFP, toujours en compagnie d’Abu Amir Eleiwa, sont restés au Caire au-delà de la durée prévue initialement de 10 jours.
Le partenariat Humani’Terre/UJFP : un réseau terroriste opérationnel sous couvert d’activités humanitaires.
Au cours de nos recherches, nous avons pu établir que les cadres dirigeants de ces ONG françaises et palestiniennes font partie ou collaborent étroitement avec les organisations terroristes islamistes depuis des décennies, et ce, sans être stoppées dans leurs projets jihadistes.
L’actuel Directeur du Bureau de la Fondation Humani’Terre se trouve être Nazih Al-Banna, à la fois cadre du Hamas et adjoint au Maire de la ville de Burej, à Gaza. Cet ancien responsable de l’ex-CBSP n’a, en réalité, jamais cessé ses activités au sein du partenariat avec l’UJFP. Il a simplement opéré une translation du CBSP vers Humani’Terre, comme la plupart de leurs membres lorsque le CBSP a été inscrit sur les listes internationales des organisations liées au terrorisme. Chaque fois que leur association s’est retrouvée sur liste noire, leurs dirigeants (notamment l’avocat jordanien Khaled Al-Shouli, déjà identifié comme lié au financement de groupes terroristes) ont tout simplement créé une nouvelle entité morale, et ce, sans même changer d’organigramme. Depuis peu, Humani’Terre est à son tour ciblée par une enquête des services français, et le correspondant de l’UJFP à Gaza, Abu Amir Eleiwa, officie désormais au sein de l’ONG Tatweer, en lien avec Ibn Sina. Le schéma est bien rôdé, le manège continue…
On peut apercevoir sur une vidéo datant du 15 juillet 2020, Nazih Al-Banna et Abu Amir Eleiwa (Humani’Terre), le mokhtar Abu Taima, le Maire de la ville de Khuza’a, le Gouverneur de Khan Yunis ainsi que le Ministre de l’Agriculture du Hamas, tous réunis pour l’inauguration du projet de pépinières de l’UJFP/Humani’Terre. Il s’agit d’une preuve supplémentaire de la présence de membres de l’Autorité du Hamas au sein de l’ONG Humani’Terre et réciproquement. Cela ne lie que davantage l’association française UJFP aux groupes terroristes, tout comme le député LFI Thomas Portes, s’affichant publiquement avec Abu Amir Eleiwa et le mokhtar Abu Taima. On appréciera l’insertion du drapeau français sur les affiches officielles, la France étant le principal bailleur de fonds (privés et subventions) du programme gazaoui Humani’Terre, via l’association française UJFP (affiliée au FPLP), cf. photo de Nazih Al-Banna du 18.10.2022.
D’après nos sources, Nazih Al-Banna a quitté Gaza le 27 février 2024 ; il a bénéficié d’une évacuation pour « raisons de santé » vers l’Égypte, en transitant par le terminal de Rafah. Il aurait été accueilli en Turquie afin d’être pris en charge médicalement ; nous n’avons pas d’éléments nous permettant d’affirmer qu’il s’y trouverait encore à ce jour (cf. avis publié par le ministère de la Santé du Hamas à Gaza – Ligne 7).
Le partenariat entre l’UJFP et Humani’Terre s’avère bien plus vaste qu’il n’y paraît, puisqu’il s’articule depuis au moins une quinzaine d’années autour de multiples projets présentés comme « humanitaires », menés à Gaza par un ensemble plus large d’organisations, comprenant en particulier l’AFPS (Association France Palestine Solidarité).
L’examen en détail de chacun de ces projets nous amène à la conclusion que les accusations portées jusqu’à présent contre ces organisations sont certainement très incomplètes, et que la gravité de leur compromission avec le terrorisme va bien au-delà de ce qui avait été mis au jour.
En effet, nous avons relevé les éléments suivants :
La localisation de ces opérations « humanitaires » correspond de façon saisissante à la fois aux réseaux de tunnels du Hamas cartographiés par les Israéliens en 2014 et aux endroits où, le 7 octobre 2023, le mur de protection d’Israël a été franchi par les terroristes.
Simultanément, les partenaires palestiniens dans ces opérations sont systématiquement des organisations rattachées à des factions terroristes (en particulier le FPLP), telles que l’UAWC (Union of Agriculture Workers Committees), le PARC (Palestinian Agricultural Relief Committees), le PFU (Palestinian Farmers Union) et le PMRS (Palestinian Medical Relief Society)…
Ces éléments sont à rapprocher du fait que l’UJFP ne se cache pas d’utiliser le prétexte humanitaire pour camoufler des actions visant le dispositif sécuritaire israélien, en particulier dans ses opérations à vocation agricole situées aux abords immédiats du mur de protection d’Israël, constituant pourtant une zone interdite (notamment à Khuza’a, Al Fakhari, Abasan, Beit Hanoun, Beit Lahia et Salaten) :
« Les paysans travaillent envers et contre tout. Les militaires sortent des jeeps, tirent à balle réelles sur les quelques tracteurs qui s’aventurent, sur les indispensables petits ânes, en direction des hommes, et parfois directement sur eux. Entre ces soldats et les paysans, les solidaires internationaux s’alignent, mains levées devant les balles lorsqu’ils sont mis en joue, appareils photos bien en évidence. Une dissuasion assez efficace : au cours de ces années les paysans gagnent mètre par mètre, fragile reconquête de leurs propres terres » – dossier irrigation gaza, septembre 2019
Le fait que du matériel estampillé du logo de l’organisation Humani’Terre ait été retrouvé dans les tunnels du Hamas à Gaza ne doit donc pas être interprété seulement comme la preuve d’un financement du terrorisme à travers cette organisation, mais sans doute aussi comme la preuve d’une participation opérationnelle de ces « humanitaires » au creusement de tunnels qui, au surplus, nécessite le même béton que celui qu’utilisent en surface Humani’Terre et l’UJFP pour construire des bassins, des châteaux d’eau, ou des bâtiments dont les travaux dissimulent, sans doute fort opportunément aux moyens de détection israéliens, les travaux menés en sous-sol par leurs amis terroristes.
Les véhicules électriques siglés Humani’Terre retrouvés dans les tunnels de Gaza, confirment cette hypothèse : qui peut croire que, dans une zone où l’électricité est coupée parfois plus de douze heures par jour et sous le contrôle total du Hamas, des véhicules électriques puissent servir à autre chose qu’aux tunnels du Hamas ?
Enfin, la narration des attentats du 7 octobre par Brigitte Challande, depuis sa chambre d’hôtel au Caire, sonne comme un aveu de complicité :
« Comme une cellule de crise resserrée et collective, nous avons progressivement appris que des hackers avaient réussi à brouiller toutes les possibilités des avions israéliens de décoller ; en quelques heures des brigades Quassam soutenues ensuite par toutes celles de Gaza entraient en résistance. Rentrer dans les colonies proches de la frontière, détourner un tank, faire des prisonnier.ière.s militaires et civiles, prendre la direction du poste-frontière d’Erez, ramener les prisonnier.ière.s et les blessé.e.s à Gaza, détruire des bouts de clôture et de mur de séparation, autrement dit donner à une situation d’enfermement un tout autre visage. Il est certain que cet enthousiasme partagé autour du refus de l’écrasement du vivant s’accompagnait de la crainte du futur et des terribles représailles — qui ont commencé et continué quelques heures après —, mais ce moment d’un caractère historique a existé et nous l’avons vécu ensemble. »
Il faut noter ici que pour avoir appris en temps réel le hacking des moyens aériens israéliens, il fallait être au cœur du dispositif du Hamas, c’est-à-dire en être partie prenante. De même, qualifier les kibboutz situés sur le territoire d’Israël de « colonies proches de la frontière » revient à considérer ipso facto qu’Israël n’est qu’une colonie… Bref, nier toute légitimité à son existence. Quant à cet « enthousiasme partagé » à l’annonce d’un acte d’un tel degré de barbarie, il est loin de traduire un sentiment humanitaire.
Toujours présente au Caire le 9 octobre, Brigitte Challande détaille la rencontre de la cellule avec le mokhtar Abu Taima (ou Abu Jamal), leur partenaire représentant l’autorité de la ville sur les projets UJFP et AFPS à Khuza’a, lequel est venu leur rendre compte de l’attaque du Hamas le 7 octobre :
« Deux heures avant de prendre le taxi pour l’aéroport, nous nous sommes retrouvé.e.s ensemble dans l’antichambre de l’hôtel avec beaucoup d’émotion ; Abu Jamal mokhtar nous apprenait la mort d’un de ses jeunes fils le premier jour de l’attaque.
C’est dans le détail qu’il nous a raconté l’initiative de résistance menée par le Hamas. Personne ne savait ce qui allait se passer dans chaque zone le long de la frontière. Les combattants ont choisi 30 résistants qui pourraient passer à travers les 22 trous effectués dans la barrière de séparation entre la bande de Gaza et Israël. Avant, pendant trois heures, des hackers de Gaza formés à cet effet ont brouillé les satellites israéliens, en attaquant d’abord les compteurs électriques. Dans ce laps de temps, les résistants ont placé des bombes à l’intérieur des tours de contrôle tueuses le long de la barrière, leur permettant d’entrer. Ils ont ouvert des portes en brisant le grillage, ont avancé, les civils ont suivi et se sont dirigés vers les premières colonies pour faire des prisonnier.ière.s. Cela a été beaucoup plus facile qu’ils ne pensaient, ils n’avaient pas prévu d’aller aussi loin, l’idée consistant seulement à passer et revenir. Mais vue la simplicité de leur incursion, 1500 résistants sont entrés dans les colonies. En une heure 22 colonies et 3 commissariats étaient maîtrisés. La faiblesse de la défense des Israéliens leur a permis tout aussi rapidement d’atteindre la première grande ville israélienne bédouine, Rahat. Deux résistants ont poursuivi mais ont été arrêtés, un a été tué. Actuellement la résistance ne contrôle plus Erez, et si elle domine encore les colonies c’est parce qu’elles regorgent de prisonniers. Le coût pour Israël de la destruction de la barrière se chiffre à 110 millions de dollars car le matériel, les caméras et la technologie de surveillance des Palestinien.ne.s sont très chers. Finalement avec le travail des hackers, il a suffi de très peu de personnes pour détruire cette technologie toute puissante… »
Bilan de l’attaque terroriste sur le kibboutz de Nir Oz et analyse de la riposte israélienne sur Khuza’a (Gaza) : les civils palestiniens impliqués.
Nous avons effectué des recherches documentaires et cartographiques ciblées sur l’offensive du Hamas et ses alliés, menée depuis la ville gazaouie de Khuza’a sur le kibboutz de Nir Oz, où les pires atrocités ont été commises et le plus grand nombre d’otages kidnappés le 7 octobre 2023.
Khuza’a est une ville palestinienne du gouvernorat de Khan Yunis, au Sud-Est de la bande de Gaza, située à environ 500 mètres de la « Ligne verte » (zone exclusivement agricole qui longe le mur de protection entre Gaza et Israël) et 3 kms de Nir Oz. Khuza’a est aussi la ville où le plus grand projet agricole de l’UJFP a été développé en partenariat avec Humani’Terre et où la riposte militaire israélienne a été la plus rapide et la plus massive, preuve que des infrastructures terroristes importantes y étaient implantées. Rappelons que, pour des raisons économiques et stratégiques, Tsahal ne frappe que lorsque des terroristes sont détectés ou que des infrastructures ennemies sont identifiées comme telles.
L’un de ses principaux chefs de clans est le mokhtar Abu Taima, interlocuteur de l’UJFP à Khuza’a, en lien avec les autorités du Hamas, du Jihad Islamique et du FPLP. De nombreux membres du clan Taima ont participé à l’attaque et sont décédés le 7 octobre 2023. Au sein des clans influents de la zone, dans le village d’Abasan à proximité, on retrouve la famille Abu Daqqa, dont l’une des membres n’est autre que Mariam Abu Daqqa, la chef du FPLP.
Le 7 octobre, la brèche effectuée dans la barrière de protection a permis aux terroristes de la force d’élite Nukhba du Hamas d’atteindre Nir Oz en quelques minutes. Quelques heures plus tard, ils ont laissé derrière eux un kibboutz ravagé, baigné du sang de 46 victimes assassinées, et capturant 71 otages. Le général de Tsahal, Avi Rosenfeld, déclarera face à ses troupes que « les horribles terroristes qui ont commis les crimes les plus horribles imaginables sont venus de Khuza’a ».
Aux premiers jours de la riposte israélienne, Tsahal a effectué des tirs de missiles sur un centre de commandement du Hamas déjà identifié à Khuza’a, annonçant l’élimination de 30 terroristes. L’armée israélienne a affirmé chercher à établir un « contrôle opérationnel » sur la zone, tuant des hommes armés du Hamas et frappant des installations terroristes importantes, notamment des réseaux de tunnels et des positions de lancement de missiles antichars.
Dans le même temps, Tsahal a détruit par des bombardements aériens des infrastructures construites au titre du programme UJFP dans le village (en particulier le château d’eau, constituant un ‘‘point haut’’), ce qui est l’indice de leur usage par les organisations terroristes. Cette hypothèse est confirmée par l’identification d’un poste d’observation du Hamas, situé sur un champ exploité par UJFP/Humani’Terre.
Une des entrées de tunnels à Khuza’a, située dans les terres agricoles abritant notamment les champs, les locaux et les pépinières du projet UJFP/Humani’Terre, a été découverte par hasard à quelques pas de la clôture, lorsque de la fumée a commencé à s’élever du sol, après une frappe dans une zone urbaine ailleurs sur le tracé du tunnel.
Le long de la barrière de protection, dans les zones agricoles de Khuza’a et Abasan, les forces israéliennes ont ainsi balisé plusieurs trappes d’accès à des passages souterrains appelés « tunnels d’approche », reliant la première rangée de maisons de Khuza’a à la clôture.
Une partie de ce réseau souterrain principal avait été découverte et cartographiée par Tsahal lors de la bataille de Khuza’a en juillet 2014, menée contre le Hamas.
L’opération terrestre de l’armée israélienne, baptisée « Nir et Oz », a été lancée le 27 décembre 2023, et a établi que des terroristes du Hamas sont partis de Khuza’a et ont été suivis par de nombreux habitants pour prendre part aux massacres dans le kibboutz de Nir Oz. Ils ont également trouvé des signes indiquant la présence d’otages tels que des traces de sang, des jouets, des cartes d’identité…
Le témoignage du colonel Tal Koritzky, commandant de la 5ème brigade de réserve opérant dans la zone de Khuza’a, nous apprend que des cargaisons d’armes ont été découvertes dans plusieurs écoles ainsi que dans une maison sur deux, mais aussi des objets volés le 7 octobre chez les habitants du kibboutz. Les combats dans la zone ont été particulièrement intenses, les tunnels constituant le problème principal à la fois à l’intérieur et en-dessous des maisons, l’infrastructure faisant partie intégrante de la vie civile sur tout le territoire de Khuza’a.
Au terme d’une première opération méthodique qui a duré 2 semaines, les terroristes responsables de l’attaque contre Nir Oz ont été éliminés. La 5ème brigade a démoli des centaines d’infrastructures du Hamas, notamment des lanceurs de roquettes, des postes d’observation, des caches d’armes et environ 40 puits de tunnels et d’importants réseaux souterrains cachés sous des écoles et des bâtiments publics, dont certaines ramifications menaient jusqu’à la barrière de protection.
À l’issue de ces recherches documentaires concernant l’attaque du 7 octobre 2023, concentrées sur l’offensive terroriste depuis Khuza’a jusqu’au kibboutz de Nir Oz, nous avons plusieurs convictions :
S’agissant du degré d’implication des acteurs français, l’ensemble des éléments compilés tend à démontrer que la « cellule d’appui », formée de 5 membres de l’UJFP, a bien assuré la remontée et la diffusion des informations sur le terrain, en soutien des groupes terroristes auteurs du pogrom et en parfaite intelligence avec eux.
Les responsables de l’UJFP revendiquent leur complicité avec les assaillants. Ce statut de « Résistants et d’alliés » est de toute évidence celui qu’ils ont auprès des terroristes palestiniens : pour que deux personnalités respectées des autorités du Hamas, du Jihad Islamique et du FPLP prennent la peine de venir les voir au Caire, afin de leur rendre compte en détail des opérations en cours, en amont et aval de l’attentat, il faut que les membres de l’UJFP soient bien plus des partenaires que des observateurs.
S’agissant de l’élaboration des réseaux souterrains et de l’usage des structures civiles de l’UJFP à des fins « militaires », plusieurs projets prétendument humanitaires que mènent les associations françaises (UJFP, AFPS…) sur place depuis des décennies, étaient bel et bien le paravent d’une complicité opérationnelle dans la préparation de l’attaque du 7 octobre.
Les puits de tunnels découverts sur les champs dédiés au programme UJFP/Humani’Terre, tout comme les postes d’observation du Hamas, ainsi que les destructions méthodiques par Tsahal des infrastructures de l’UJFP à usage « soit disant civil », sont autant de preuves de l’implication de ces ONG dans la planification et la coordination de l’attentat.
Les recherches auxquelles nous avons contribué pour l’article sur l’UJFP réalisé avec Jules Laurans pour le média Frontières en juin 2024, révélaient également au grand jour le rôle de soutien qu’ont joué ses membres auprès des islamistes les plus radicaux en France. Qu’il s’agisse de défendre des imams dont les prêches soutiennent le Hamas et appellent à tuer des Juifs, ou de manifester aux côtés de l’ex-CCIF pour dénoncer « l’islamophobie et le racisme de l’État français », ou encore d’héberger Mariam Abu Daqqa (la chef du FPLP) pour lui permettre de relayer le message des terroristes sur notre territoire. L’UJFP s’affiche, de « Gaza à Paris », comme un rouage essentiel du funeste projet porté par le Hamas et ses complices.
Le schéma des opérations menées depuis Khuza’a été reproduit sur tout le territoire de Gaza et se transpose désormais en Cisjordanie. La lutte armée menée par le Hamas et ses proxys, avec la complicité d’activistes établis en France, ne fait que commencer.
Des tunnels de Gaza au souffle de l’intifada dans nos rues : les réseaux islamistes en action.
L’inquiétude grandissante face au risque d’importation du conflit israélo-palestinien démontre à quel point l’Etat a pu être négligent. Les réseaux de soutien au terrorisme palestinien en lien avec la mouvance de l’islam radical sont en effet à l’œuvre depuis des décennies sur notre territoire. Les discours toujours plus offensifs des fanatiques pro-Hamas dans le but de soulever des émeutes, les appels aux boycotts, la montée de l’antisémitisme et l’apologie de la violence ne sont que les conséquences de la faiblesse de l’État à contrer ces réseaux.
Comme l’explique le spécialiste des régimes autoritaires islamiques, Emmanuel Razavi : « Le Hamas n’est pas un ‘’mouvement de résistance’’, ni un simple mouvement ‘‘islamiste’’ ou ‘‘nationaliste palestinien’’. C’est un mouvement terroriste soutenu par la République islamique d’Iran, qui a formé plusieurs de ses jihadistes via la force Al Qods, en charge des opérations extérieures du Corps des Gardiens de la Révolution islamique. Le Hamas est la branche palestinienne de l’organisation des Frères Musulmans égyptiens ; il prône le jihad contre Israël et est par nature antisémite (comme inscrit dans sa charte). »
Quinze ans auparavant, le reporter alertait déjà sur les liens entre l’organisation du Hamas et Al Qaida. A l’occasion d’un déplacement au sein d’un camp de réfugiés palestiniens en Irak, il avait interviewé deux de leurs chefs, qui déclaraient que leurs organisations ‘’partageaient le même objectif’’.
En France, aux côtés de l’UJFP, on trouve principalement le collectif Urgence Palestine, dont les leaders sont Elias d’Imzalène (prédicateur islamiste Fiché S pour radicalisation) et l’activiste palestinien Omar Alsoumi (de son vrai nom Omar Somi). On les rencontre dans toutes les manifestations pro-palestiniennes qui se tiennent dans nos rues, mais aussi dans nos écoles et nos universités, dans des événements politiques d’extrême-gauche (AMFIS LFI et EELV) ou dans des congrès comme la Fête de l’Huma, au sein desquels ils déroulent librement leurs discours extrémistes, séparatistes et ultraviolents.
Aux côtés des leaders d’Urgence Palestine, sur la même tribune et s’exprimant à leur micro, on retrouve fréquemment le député Insoumis Thomas Portes (mais aussi Rima Hassan, Ersilia Soudais…)
Lors de la manifestation du 1er mai 2024 à Paris, Omar Alsoumi a déclaré :
« On va exporter partout la résistance et le souffle de l’intifada, dans nos quartiers dans nos facs, dans nos usines. (…) On n’a pas peur et on est prêt à aller jusqu’aux sacrifices les plus douloureux pour cette cause. Est-ce que vous êtes prêts à ça mes frères et mes sœurs ? (…) Le sionisme aujourd’hui c’est une menace pour nous toutes et tous ; ils envoient leurs policiers former la police française qui commet derrière des violences policières et des crimes racistes contre nos frères et sœurs dans les quartiers’’.
Ce message n’est pas qu’un simple soutien aux islamistes du Hamas ou du Hezbollah, mais bien un appel aux soulèvements violents à destination de tous les musulmans de France ; la présence du prédicateur Elias d’Imzalène¹¹ , acquiesçant à chaque mot, en atteste.
L’idéologie de la confrérie frériste œuvrant à Gaza est identique à celle des fondamentalistes de la mouvance radicale qui opère sur notre territoire ; leur volonté d’unir la « Oumma » (communauté islamique) afin de conquérir l’Occident et d’instaurer la charia est analogue, de Doha à Paris en passant par Gaza City et Téhéran.
Au sein de la manifestation du 2 novembre 2023, le collectif Urgence Palestine n’avait pas hésité à convie le militant palestinien d’origine égyptienne Ramy Shaat à proférer publiquement sa diatribe violente, viscéralement anti-israélienne et pro-terroriste, assimilant le Hamas à « la Résistance ». Ramy Shaat est un ex-conseiller de Yasser Arafat (ancien chef de l’OLP – Organisation de Libération de la Palestine) et le fils d’un ancien Premier Ministre de l’Autorité Palestinienne. Cet activiste est l’une des figures de proue de la révolution égyptienne de 2011 ainsi que le coordinateur national du BDS (Boycott-Désinvestissement Sanctions), mouvement prônant le boycott d’Israël et affichant son soutien aux entités terroristes palestiniennes. Accusé d’appartenir à la confrérie des Frères Musulmans (interdite en Égypte depuis 2013) ainsi que de financer un complot contre l’Etat et ses institutions, il est arrêté puis emprisonné en juillet 2019 ; il est depuis inscrit sur la liste des terroristes en lien avec l’organisation des Frères Musulmans.
On devine dès lors, le besoin impérieux de l’État hébreu de contrôler « l’axe de Philadelphie » (le mur de protection à la frontière Sud de la bande de Gaza, jusqu’alors sous seul contrôle égyptien), afin d’assécher les flux massifs de contrebande d’armes en provenance d’Égypte, via les tunnels. En janvier 2022, le président Macron s’est félicité de la libération et de l’arrivée en France de Ramy Shaat (ndlr : il est marié à la française Céline Brun), le gouvernement ayant œuvré diplomatiquement pour son retour pendant un an.
Après les propos tenus par Ramy Shaat, propos faisant l’apologie du terrorisme et appelant à la violence, l’Élysée avait alors publié un message de condamnation et la Préfecture de Police de Paris avait également saisi la Justice.
Suite à l’élimination du chef du Hezbollah au Liban, Hassan Nasrallah, le 27 septembre 2024, le collectif Urgence Palestine, accompagné d’élus de La France Insoumise, a organisé, place de la République, une grande manifestation en soutien au groupe terroriste lié au régime islamique iranien. Au micro, Omar Alsoumi a réitéré ses propos menaçants à l’encontre de l’État israélien, mais, cette fois, en y ajoutant des propos menaçant à l’encontre des États-Unis ou encore de la France. A ses côtés ce jour-là, les députés LFI Thomas Portes et Mathilde Panot, ainsi que l’activiste frériste égyptien Ramy Shaat… Face à eux, une foule brandissant des affiches à l’effigie du Hezbollah entonnait des chants encensant Hassan Nasrallah.
Rappelons que le 23 octobre 1983 à Beyrouth, le Hezbollah a perpétré un attentat à l’encontre de contingents militaires occidentaux, tuant notamment 58 parachutistes français. La tenue d’un tel rassemblement en soutien au groupe terroriste libanais au côté de députés de notre Nation constitue un scandale de premier plan.
Qu’ils agissent à Gaza, en Iran, au Qatar ou en France, les Frères Musulmans n’ont qu’un but : radicaliser et unir tous les musulmans pour imposer l’Islam à travers le monde. Pour y parvenir, les plus fanatiques de leurs membres sont prêts à mener une lutte armée (comme le Hamas et ses proxys contre Israël) et leurs discours offensifs sans équivoque se propagent déjà sur notre territoire. La présence de députés de la France Insoumise, comme Thomas Portes ou Rima Hassan, aux côtés de prédicateurs islamistes et d’activistes pro-terroristes interroge ; cette stratégie politique assumée par les dirigeants LFI s’avère tout aussi dangereuse que scandaleuse… Rappelons que l’UJFP et le collectif Urgence Palestine avaient rejoint la plate-forme du NFP (Nouveau Front Populaire) lors des dernières élections législatives ; il serait d’ailleurs opportun de connaître le point de vue des chefs de partis de gauche quant à ces ralliements.
On s’inquiète de surcroît de la faiblesse de la réponse de l’État face à ces militants islamistes libres de diffuser leurs discours séparatistes et violents dans l’espace public et au sein de nos Institutions (Grandes Écoles – Sciences-Po, ENS -, Universités…).
Comment justifier la présence de la chef terroriste Mariam Abu Daqqa s’exprimant librement lors de conférences tenues à Lyon, Metz, Albi, Martigues et à Paris de septembre à novembre 2023, et ce, malgré les interdictions préfectorales ? Comment une terroriste reconnue comme telle par la France et l’UE, a-t-elle pu se voir octroyer un visa pour entrer sur le territoire français ?
Financement du terrorisme palestinien : les détournements des fonds à visée humanitaire par les ONG et les subventions versées par les institutions françaises et européennes.
À l’aune de cette enquête sur les protagonistes français impliqués dans le pogrom commis en Israël le 7 octobre 2023, nous avons recueilli assez d’éléments pour affirmer que les leaders de l’UJFP ont apporté un soutien opérationnel aux terroristes, tant dans le développement du réseau de tunnels souterrains en amont, que dans la coordination de l’attentat en aval.
La chronologie des événements pendant ce voyage au Caire, l’identité des protagonistes rencontrés ainsi que leur statut au sein des autorités terroristes, nous confortent dans cette idée. À noter, le rôle ambigu du député LFI Thomas Portes, qui mériterait expressément d’être interrogé à ce sujet.
Qu’importe que l’ancien chef du Hamas (Yahya Sinwar), ses lieutenants et leurs complices, ignoraient que l’attentat allait faire autant de victimes, ils savaient forcément que la riposte israélienne serait sanglante.
Le plan initial consistait vraisemblablement à créer des brèches dans le mur de protection, à faire une incursion en territoire israélien et à revenir à Gaza, mais la réalité fût toute autre. Et ce, car les terroristes, suivis par nombre de civils palestiniens, n’ont rencontrés que peu de présence et de résistance militaire sur le territoire israélien, et ont continué leur périple meurtrier, commettant ainsi, le plus grand pogrom de l’Histoire depuis la fin de Seconde Guerre mondiale.
Nos recherches nous permettent d’affirmer que, sous couvert de programmes humanitaires, de nombreuses ONG ne font qu’alimenter le dessein terroriste en Palestine. La construction et l’extension du réseau de tunnels dans les sous-sol de Gaza n’ayant pas pu se faire sans qu’elles n’en soient témoins, voire même sans qu’elles n’y aient contribué.
Aujourd’hui, nous alertons sur le fait que ce même schéma mortifère se reproduit en Cisjordanie, où des associations comme l’UJFP et l’AFPS développent des programmes identiques à ceux financés sur la bande de Gaza.
Nos investigations dans cette direction démontrent que ces associations privilégient l’implantation d’opérations dites « agricoles » au pied du mur de protection entre Israël et la Cisjordanie, ou à proximité immédiate de « colonies » israéliennes.
Dans un communiqué du 13 septembre 2024, Tsahal a confirmé la présence d’un tunnel souterrain proche de l’hôpital de Tulkarem, en Cisjordanie. Depuis, d’autres réseaux souterrains ont été mis au jour. La crainte de voir un nouveau « 7 octobre » se reproduire à l’Est est bien réelle.
Le PNAT (Parquet National Anti-Terroriste) et la DGSI (Direction Générale des Services Intérieurs) ont, dès novembre 2023, ouvert une enquête sur l’association Humani’terre pour « financement du terrorisme, association de malfaiteurs terroriste criminelle et blanchiment aggravé ». Ce sont, au total, 36 millions de dollars d’avoirs appartenant à l’association qui ont été gelés en juillet 2024. Des membres de l’association sont accusés d’appartenir aux Frères Musulmans et de financer directement les opérations du Hamas.
Nombre d’associations françaises (comme l’UJFP, l’AFPS, et bien d’autres) travaillent toujours en partenariat avec les membres des autorités locales du Hamas à la tête du programme Humani’Terre, afin de développer leurs projets. Le correspondant de l’UJFP en Palestine, Abu Amir Eleiwa, s’est par ailleurs ‘‘recyclé’’ au sein de l’association Tatweer après les inscriptions (effectives ou en cours) du CBSP puis d’Humani’Terre sur les listes internationales de financement du terrorisme, pour laquelle l’UJFP collecte actuellement des fonds. Toutes ces ONG utilisent le cadre juridique associatif et humanitaire afin de capter des subventions et de financer leurs infrastructures, lesquelles sont dirigées et utilisées par les organisations terroristes.
Chaque année, ce sont des dizaines et des dizaines d’ONG pro-palestiniennes qui sont récipiendaires de millions d’euros de subventions de la part de l’Etat français (via notamment l’AFD – Agence Française de Développement), de l’Union Européenne mais aussi de collectivités locales.
Il y a nécessité fondée à geler ces financements, le temps d’établir une totale transparence sur l’attribution de ces subventions, la destination des fonds, la conformité des projets sur le terrain, et à ouvrir des enquêtes pour financement du terrorisme et blanchiment d’argent le cas échéant.
Nos recherches sur les financements de l’AFD ont révélé que certaines subventions ont été versées à des OSC (Organisations de la Société Civile) et à des ONG opérant à Gaza et en Cisjordanie, avec des contrôles de conformité sur pièces et sur place particulièrement insuffisants, voire inefficaces. On ne peut que s’interroger sur l’efficience des missions réalisées en territoire palestinien par l’agence de l’AFD basée à Jérusalem, pour ne pas avoir détecté les traces de l’expansion tentaculaire des infrastructures terroristes, notamment à Gaza.
Une subvention en particulier, financée par l’AFD et l’UE, à la FIDH (Fédération Internationale des Droits Humains), accordée en octobre 2023, a retenu toute notre attention. Au sein du Bureau Exécutif de la FIDH, on retrouve en-tête l’association Al-Haq. Association déjà soupçonnée de financement du terrorisme, et figurant sur les listes noires dédiées de nombreux pays, dont Israël, depuis 2020. L’un des principaux dirigeants d’Al Haq n’est autre que Shawan Jabarin, personnage qui n’a jamais caché son affiliation au groupe terroriste du FPLP.
En 2017, des émissaires de la FIDH iront même jusqu’à rencontrer à Gaza Yahya Sinwar, le cerveau des attentats d’octobre 2023 en Israël (ndlr : Sinwar a été éliminé par Tsahal le 16.10.2024). La Fédération, qui affiche son soutien unilatéral aux mouvements palestiniens, n’a à aucun moment déploré les victimes des attaques ou appelé à la libération des otages israéliens. Elle n’a publié aucun message officiel pour dénoncer les massacres du 7 octobre, ni les jours suivants, ni jamais.
Sans surprise, la FIDH est engagée dans les recours devant le Tribunal Pénal International et la Cour Internationale de Justice, contre le Gouvernement israélien. La FIDH exerce enfin un rôle de lobbyiste pro-palestinien, voire pro-Hamas, auprès de l’Union Européenne et de l’Organisation des Nations Unies, où ses membres conseillent parlementaires et diplomates, tout en produisant des rapports orientés au sujet de la situation israélo-palestinienne.
Malgré cela, l’AFD et l’UE viennent d’octroyer une subvention de 1 497 000 euros (dont 850 000 euros apportés uniquement par l’AFD) à la FIDH pour un projet sur 3 ans. Détail cynique de l’affaire, le financement a été validé en octobre 2023, mois où le pogrom a été commis en Israël. Ce qui constitue un « risque de réputation » majeur pour nos institutions françaises et européennes.
À noter qu’en octobre 2022, des émissaires de la FIDH étaient reçus en grande pompe à l’Élysée par le Président Macron afin de fêter leur centenaire. Serait-il possible qu’à cette occasion, le président et ses équipes ignoraient alors que la FIDH était infiltrée par Al-Haq, association inscrite sur les listes noires de financement du terrorisme de nombreux pays à l’international, depuis 2020 ? Amateurisme ou nouveau scandale politique ?
Les cadres de l’UJFP interviennent aussi régulièrement en séance à l’ONU aux fins d’apporter leur expertise biaisée et ainsi, guider les décisions et pousser les sanctions de la communauté internationale envers l’État hébreu. Ils travaillent en étroite collaboration avec Francesca Albanese, la rapporteure spéciale de l’ONU sur la situation israélo-palestinienne, laquelle est depuis longtemps controversée pour ses positions viscéralement anti-israéliennes, et mêlée à une affaire de conflits d’intérêts pour ses liens avec les autorités palestiniennes. Au mois de mai 2024, Francesca Albanese, Michèle Sibony de l’UJFP, mais aussi Rima Hassan et Gilles Devers (surnommé « l’avocat du Hamas ») étaient présents à une conférence organisée avec les hauts représentants des organisations terroristes islamistes, en Tunisie.
Chaque jour, les membres de La France Insoumise affirment un peu plus fort leurs connivences avec les islamistes les plus radicaux, voire terroristes, tout en portant des discours de plus en plus offensifs. De Thomas Portes à Ersilia Soudais en passant par Mathilde Panot jusqu’à leur chef de file Jean-Luc Mélenchon, la stratégie est simple : condamner, boycotter, isoler l’État Hébreu, le but recherché in fine étant de criminaliser l’Occident. En réalité, il s’agit d’une « opération séduction » à l’endroit de la communauté frériste au sens large, pour mieux s’assurer son vote à l’avenir et enfin accéder au pouvoir. Loin de cacher ce dessein, les leaders LFI le revendiquent, preuve de la montée en puissance des islamistes dans notre pays au sein duquel l’entrisme politique et religieux est de plus en plus décomplexé.
Rappelons que lors de la conférence Maghreb Maschreck à Tunis, les 10 et 11 mai 2024, la députée européenne Rima Hassan, s’est réunie avec des cadres du FPLP, du Hamas et du Jihad Islamique. Les discours d’ouverture déclamés par les chefs terroristes appelaient à « d’autres 7 octobre ». Selon eux, « la cause mérite tous les sacrifices, qu’importe le coût en vies humaines et en destructions ». Le 22 août à Beyrouth, Rima Hassan déclarait dans une interview accordée au média libanais L’Orient Le Siècle : « un jour viendra où vous allez supplier les palestiniens d’être modérés’’ (…) ‘’aujourd’hui je peux encore parler avec vous, demain il sera trop tard ». Comment ne pas interpréter ces paroles comme une menace ?
Qu’il s’agisse des organisations fondamentalistes du Hamas en Palestine, du Hezbollah au Liban, ou des Gardiens de la Révolution islamique en Iran, l’ensemble de ces structures appartient à la confrérie des Frères Musulmans. Cette galaxie frériste, partisane d’infuser lentement l’idéologie islamiste à l’intérieur de nos démocraties, a, en son sein, des bastions de fanatiques prêts à mener la lutte armée pour « répandre l’Islam à travers le monde, massacrer les Juifs et soumettre les non-musulmans ».
Cela fait déjà de nombreuses années, que des spécialistes de ces réseaux et du terrorisme islamiste tels que Florence Bergeaud-Blackler, Emmanuel Razavi ou encore Mohammed Sifaoui, nous alertent du danger que le péril islamiste représente pour nos sociétés occidentales. Le péril est pourtant là, et l’Occident, en particulier la France, ne peut plus se permettre d’hésiter ou de procrastiner ; l’heure est à la riposte offensive pour défendre nos démocraties.
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Un grand merci aux membres de Nova Project qui ont réalisé cette enquête !
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[…] Une enquête de l’équipe ‘NovaProject’ – Sasha, OsintYB et David Floki Au terme d’une enquête tentaculaire menée de « Gaza à Paris », nous sommes en mesure de démontrer l’implication d’une association pro-palestinienne française, l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix), dans la préparation de l’attaque terroriste du 7 octobre, perpétrée par le Hamas contre Israël. Nos informations mettent aussi en lumière le rôle opaque d’un député LFI, Thomas Portes, qui, quelques jours seulement avant l’attaque, accompagnait un petit groupe d’émissaires de l’UJFP jusqu’au Caire. Bien que le député ait quitté l’Égypte juste avant le début de l’offensive du Hamas, le reste du groupe est resté sur place, assurant vraisemblablement le suivi et la coordination de brigades terroristes ainsi que le relais de leur propagande jusqu’en France (notamment via des blogs), s’instituant de facto comme une véritable « cellule d’appui » opérationnelle. Cela fait plusieurs décennies que des associations humanitaires servent de paravents au développement d’activités terroristes en Palestine en leur apportant un soutien financier ou opérationnel, comme en œuvrant à l’expansion de réseaux de tunnels à Gaza, à l’achat d’armes de contrebande, ou au paiement des combattants… Les exemples d’ONG inscrites sur les listes noires internationales pour leurs activités de financement du terrorisme palestinien ne manquent pas. Lire ce dossier en cliquant sur le lien ci après https://contre-poison.fr/enquete-7-octobre-les-compromissions-francaises/ […]