Au Québec, une école primaire défraie la chronique : l’école Bedford. Situé dans un quartier multiculturel de Montréal, l’établissement scolaire a échappé au contrôle des institutions publiques depuis 7 ans. Un rapport d’enquête rédigé par les services de l’Education nationale rendu public vendredi 11 octobre fait état d’une situation pour le moins préoccupante. En dressant le portrait d’un établissement public sous le joug d’un «clan dominant» principalement composé d’enseignants d’origine maghrébine imposant un véritable règne autocratique de terreur dans l’école, ce rapport accablant révèle une dérive prévisible du multiculturalisme liée à l’immigration dans les nations occidentales.
L’école sous influence communautaire
À plusieurs reprises au cours de l’enquête, des témoins ont constaté une forte influence du milieu communautaire sur plusieurs membres du personnel de l’école Bedford, un certain nombre d’entre eux fréquentant le centre communautaire du quartier, Darlington, mosquée et centre culturel œuvrant pour la communauté arabe.
Les témoignages recueillis tendent à démontrer que plusieurs problématiques concernant les élèves se règleraient par les relations communautaires, en dehors de l’école et à l’insu de la direction de l’établissement. La direction de l’école elle-même a été prise à partie lorsque les représentants d’une des mosquées situées à proximité lui ont signifié qu’il serait important pour la direction d’avoir une bonne relation avec les musulmans du quartier et de l’école et qu’il serait important qu’elle travaille avec eux.
Par ailleurs, la composition sociodémographique du quartier fait en sorte que peu de parents se plaignent à l’école. Aussi, une grande proportion des enfants proviennent de familles dont les parents ne maîtrisent ni l’anglais ni le français. Moins de 20 % des élèves de l’école Bedford parleraient français à la maison.
Au programme d’une assimilation inversée : prières islamiques et cours maghrébins
L’enquête a mis en lumière l’utilisation de vieux programmes d’enseignement de l’Afrique du Nord des années 70-80 qui serviraient à enseigner à l’école Bedford, lorsque les Programmes de formation de l’école québécoise (PFEQ) ne sont, eux, pas toujours respectés.
Événement marquant : le 9 mai 2019, lorsque la question de l’utilisation de la langue française dans les lieux communs par les membres du personnel est abordée par la directrice de l’école à l’occasion d’une rencontre avec le personnel, l’échange dégénère et plusieurs membres du personnel sont accusés de racisme. Dès lors, la direction parle d’un « conflit de culture » au sein de l’école.
A l’origine de l’affaire, les reportages de radio 95.5 FM, qui font mention de pratiques religieuses à l’intérieur de l’établissement, certains membres du personnel ayant été témoins de pratiques religieuses telles que prières dans les salles de classe ou encore ablutions dans les toilettes communes.
Enfants en difficulté, violences physiques et discriminations selon le genre
Plusieurs allégations faisant mention de violences physiques et psychologiques sur les enfants ont été rapportées. Il est notamment question d’enseignants qui crient sur les élèves, de punitions humiliantes ou d’un traitement différencié selon le sexe de l’élève. Ainsi, certaines classes se retrouvent plongées dans le noir, porte verrouillée et l’on a longtemps interdit aux filles de jouer au football sous prétexte que cette activité serait réservée aux garçons.
Les enquêteurs constatent que plusieurs femmes auraient subi des traitements incivils dans le cadre de leurs fonction ; un membre du personnel explique que des enseignants ne laissaient pas les orthophonistes ou les orthopédagogues entrer en classe, car pour « un homme enseignant musulman, d’avoir une femme orthophoniste ou une femme orthopédagogue en classe » c’est « confrontant ».
Le rapport précise en outre que « pour certains enseignants de l’école Bedford, les troubles d’apprentissage n’existent pas ». Ainsi, les enfants en difficulté étaient qualifiés par certains d’« extraterrestre » ou encore de « cause perdue ».
Depuis l’explosion du scandale de Bedford, le ministre de l’Education Nationale du Québec Bernard Drainville a envoyé des inspecteurs dans trois autres écoles primaires publiques présentant des dérives similaires. Le Québec découvre l’entrisme islamique dans ses écoles, parviendra-t-il à se relever du mythe multiculturaliste ?
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